17/08/2007 –Tongli– JO-356j

Réveil à Tongli après une nuit sur les lits de briques (au sens figuré !) parmi les moustiques et autres insectes.

Premièrement, visite de cette petite ville traditionnelle, en barque sur une petite rivière surnommée « la petite Venise orientale ». F1 (notre guide) nous fait remarquer que 10 ans plus tôt cette rivière n’était pas aussi polluée que maintenant mais les chinoises y font toujours leur nettoyage de vêtement mais aussi de vaisselle !!! Apetissant !!

Deuxièmement visite à pied et nous sommes assaillis par des chinois qui nous habillent de vêtements de l’époque des empereurs, le petit groupe nous mitraille : nous sommes devenus des stars !! (C’était payant bien sur !!).

Ensuite nous traversons un petit souk très typique où l’on voit des chinois vivre leur vie … Malheureusement, il ne remporte pas un grand succès … Direction le jardin de Suzhou, avec ses nombreux pavillons dont voici les principaux : la salle de thé, la salle des 10 milles volumes qui servait à recevoir les invités, qui fut une ancienne bibliothèque et le premier bâtiment construit du jardin, la salle des femmes où sont exposés 6 tableaux en marbre représentant des paysages mais seulement grâce aux nervures naturelles de cette roche, la salle de la modestie, pas si modeste que ça. Entretemps, nous avons aperçu un coin de paradis, un jardin intérieur avec un étang et des faux décors de roches : cavités, petit tunnels … (qui ressemblent beaucoup à des vrais !!). Ce jardin servait aux femmes car elles ne pouvaient pas sortir de cet ensemble de bâtiments.

Pour la suite, petite leçon de culture de bonzaï par Mr Wang, spécialiste et modeste : Premièrement : prendre n’importe qu’elle plante locale pour qu’elle s’adapte au climat et à petites feuilles de préférence. On la plante d’abord dans la terre puis lorsque l’on voit un début de tronc, il faut la transférer dans un pot qui doit, en hauteur, faire la moitié de la taille du bonzaï ; le pot doit posséder un trou en dessous pour évacuer le surplus d’eau car il faut l’arroser en grande quantité. On doit l’arroser lorsque l’on voit que la terre devient banche, quand elle est dure et sèche où encore lorsque quand on tapote sur le pot, cela résonne. Pour lui donner sa forme, on utilise des fils de fer ou de cuivre en fonction du type d’arbre et au bout d’un an, on peut les enlever et l’arbre aura gardé sa forme et à peu près sa taille. Pour les chinois plus un bonzaï est petit et vieux, plus il a de la valeur.

Après cela, déjeuner et visite d’un musée d’objets assez anciens dont des brosses à dents datent du 14ème siècle sachant que chez nous elles n’apparaitront que vers le 19ème ! Quelques tableaux d’art moderne mais rien de vraiment intéressant.

Dernière visite tant attendue : la soierie ou usine de la soie. Le guide alias F1 nous explique la vie d’un ver à soie, les différences entre cocon jumeau et cocon simple : un cocon jumeau (deux vers à soie dans le même cocon) est plus gros et plus collant donc plus dur à dépouiller, on s’en sert pour fabriquer des couettes. [Un cocon au printemps peut faire entre 800 et 1000 mètres de long et en automne jusqu’à 1200m]. Il y a plusieurs étapes dans la fabrication de la soierie : d’abord on les trie (cocon simple ou jumeau, cocon percé ou abimé …) puis on les met dans de l’eau bouillante pour tuer le ver. La suite … Il faut vraiment le voir pour comprendre !!!. Le fil est ensuite enroulé sur une bobine puis envoyé à colorer et finalement à tisser.

[Mélanie, Céline, Nicolas, Nicolas et Alexendra]

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