15/08/2007 – Xian – JO-358j

L’armée enterrée des guerriers en terre cuite fut découverte en 1974, par des paysans qui voulaient creuser des puits. Elle fait partie du tombeau de l’empereur Shi Huangdi, premier empereur de la dynastie Quin, fondateur d’un empire qui durera 2000 ans. Ce tombeau fut édifié de son vivant et la partie visitée ne représente que 5% du site. Le tombeau lui-meme n’a pas encore ouvert, car les chinois ne possèdent pas encore les techniques de conservation. L’empereur Shi Huangdi fut aussi l’instigateur de la grande muraille de chine, le constructeur de nombreux palais à Xi’an, l’unificateur du système de mesures chinois.
L’armée est composée de 7000 fantassins et cavaliers. Ils ont été disposées sous un toit de bois surmonté d’une couche de terre, hélas le bois s’étant effondré, les statues ont été cassées et ont créées le puzzle du siècle pour archéologue.
Les soldats peuvent dépassés 1,80m, ils étaient équipés de cuirasses, casques ou robes. Ils sont faits d’argile jaune d’abord cuite puis peinte, les couleurs de l’époque étaient éclatantes mais se sont presque totalement effacées.
Nous avons puvisiter 3 fosses, la première contient les fantassins, la deuxième contient des archers et des cavaliers et la troisième contient les généraux, état-major de cette armée fantôme.
Nous avons terminé par un musée ou nous avons pu voir 2 chars reconstitues (puzzle géant de 630 pièces).
Ce fut une des meilleures visites depuis notre arrivée en Chine.
Direction le restaurant du midi ou nous avons droit à une fondue mongole. Un chaudron rempli d’un bouillon en ébullition dans lequel nous trempons viande d’agneau, de bœuf et autres légumes incluant nouilles et cheveux d’ange.
En début d’après-midi, nous partons visiter le très riche musée Provincial qui nous permet à travers 4 galeries de voir les vestiges archéologiques de la région de Xi’an de la préhistoire à la première guerre de l’Opium en 1840.
Visite suivante nous nous transformons en 29 élèves studieux (de 8 à 70 ans) près à étudier la calligraphie. On commence par plier la feuille en 12 carreaux puis on attaque le premier signe qui veut dire monter. Le professeur ébahit devant tant de dextérité nous demande de plus en plus compliqué avec un point culminant qui veut dire route. Nous repartons avec notre feuille vers le car.
La journée s’achève avec un spectacle de chants, danses costumées et musiques de l’époque Tang. Sans quitter notre table, après les entrées standards, nous voyons arriver une valse sans fin de raviolis à la vapeur (poulet, poisson, citrouille, figue/noix, épinard, coquille Saint Jacques et j’en passe et des meilleures).
Le ventre bien rempli, la petite troupe prend le chemin de l’hôtel pour un repos bien mérité.

[Alain & Françoise]

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