J2 – Pékin Suite : JO-362 j

Nous attaquons le deuxième jour de ce long périple de bonne humeur malgré le manque de sommeil apparent. Nous contemplons sous un soleil radieux, le palais Tété de l’impératrice douairière seshi : nous commençons par une ballade dans le jardin rempli de fleurs de lotus et de nénuphar. C’est un bonheur pour les yeux et le nez …….. Le long de cette ballade, nous découvrons les différents loisirs des chinois qui chantent, dansent et jouent avec différents instruments à vents. Nous terminons par le long corridor dans lequel l’impératrice devait surement se promener. Ce corridor mesure 728 m, soit 293 tiers en unité chinoise. Nous arrivons finalement à l’embarcadère pour une petite croisière avec un magnifique panorama du palais et des temples. Une petite anecdote pour la route : du coté est du fleuve Kumming, il ya un bœuf en bronze. Ce bœuf en bronze servait selon les légendes et les croyances à aspirer l’eau du fleuve pour éviter les crues. L’empereur a même inscrit sur le dos du bœuf un éloge le concernant.

Nous continuons par une manufacture de perles d’eau douce : En chine les huitres sont en forme de triangle et l’on peut définir leur âge par rapport aux rainures sur leurs coquilles. Elles peuvent vivre jusqu’à 30 ans !! Et plus elles sont vieilles, plus leurs perles sont grosses. En fait la fabrication des perles est faite par l’homme : ils ouvrent une huitre puis retirent sa membrane pour la découper en petit dés ensuite ils placent ces petits dés délicatement dans une autre huitre (dès qu’on ouvre une huitre en entier elle meure). Celle-ci essaye de la rejeter et secrète donc un liquide qui en fonction des aliments ingérés produisent des perles blanches, roses, noires (les plus rares) …. Pour reconnaître des fausses ou des vraies perles, il suffit de frotter 2 perles l’une contre l’autre et s’il on voit apparaître une poudre blanche ce sont des vraies.

Ensuite nous sommes partis pour le temple du ciel : celui-ci sert pour la famille impériale, le peuple ayant l’interdiction de rentrer. La famille impériale s’en sert pour demander une bonne récolte de moisson. Ce temple est construit de la façon suivante : il possède trois toits successifs, avant l’incendie (les toits étant en bois, ils brulent plus facilement), ils étaient respectivement de couleur verte pour le plus bas, le vert représentant la vitalité, jaune, couleur de l’empereur et enfin bleu couleur du ciel, le père spirituel de l’empereur. Après restauration, la couleur a été unifiée, c’est le bleu qui a primé. La structure du temple est assez spéciale : pour soutenir le premier toit on a 12 piliers qui représentent les 12 mois de l’année, ensuite pour le deuxième toit, encore douze piliers soit 24 piliers qui symbolisent les 24 saisons agricoles chinoises et enfin le troisième encore 12 soit 36 pour les 36 arrondissements du ciel. Après le temple, on a découvert une curiosité : le mur des échos. Le principe est simple : le mur est circulaire, une personne se place à une extrémité du mur et une autre à l’autre : une personne chuchote, les mots « courent » le long du mur et l’autre personne entend. Malheureusement, il y avait beaucoup de monde ……….Enfin, nous avons vu l’hôtel du ciel où l’empereur deux fois par an lors du solstice d’hiver et lors de la fête du printemps venait rendre hommage à son père spirituel le ciel. La cérémonie devait commencer au coucher du soleil et finir avant l’aube.

Nous avons continué par une ballade dans la rue des antiquaires, une rue typiquement chinoise, sale, remplie de petites échoppes pleines de produits typiques et où les chinois crachent…… et enfin, nous avons terminé par un spectacle semblable à celui présenté à l’opéra de pékin. C’est assez dépaysant, le bruit des tambours assourdissant, les magnifiques costumes ……. Au départ nous n’avons pas les sous titres anglais, donc problèmes de compréhension …… après cela s’est arrangé. En rentrant, nous avons eu droit à une explication de la pièce. La pièce est tirée d’un livre racontant l’histoire d’un maitre qui avait pour l’aider trois disciples, le roi cochon, le roi serpent et le roi singe. Cette histoire est l’une des trois histoires les plus célèbres en Chine. L’extrait raconte que le roi singe mécontent que l’impératrice ne l’aime pas et ait oublié de l’inviter à une fête, se serait venger en mangeant tout ce qui se trouve dans le royaume …… Rendez- vous demain pour la suite de nos aventures.
[Céline et Mélanie]
Les photos arriveront plus tard (demain ou après demain) ... Manque de temps pour l"instant !

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